Tout se joue en deux heures. La vie et la vie, ou la vie et la mort d'un spectacle . . .
C'est ainsi. Le destin n'a rien à voir, ni Dieu (d'ailleurs s'il existait, je crois qu'il nous aurait acheté), ni le Joker, qui s'occupe de maltraiter le présent pour que l'avenir soit incertain. . .
Toute une équipe (Thérèse, Daniel, Anaïs, Xavier, Jean-Pierre et Patrick) travaille pendant un an et remet sur le plateau sa folie, son jeu, sa déraison, ensuite c'est aux autres – ceux qui achètent – de se mouiller ou de se mettre à table pour faire vivre « La Traviata revisitée . . . »
Quoi ! Vous n'êtes que quatre sur scène ! Et que faites-vous des choeurs et de l'orchestre ?
Et bien, nous les avons laissés en coulisse à la Monnaie. Ils sont mieux payés là-bas.
« Entre nous, ils sont tellement habitués à leurs petites habitudes qu'ils ralentissent la créativité. Laissons-les entre-eux. Ils ont une meilleure buvette à la Monnaie de Bruxelles ! »
Deux heures . . .
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